STATUES ET OBJETS EN BRONZE

Les Sisters, Hamidou, Burkina Faso

Ecole de Ouagadougou

L’Ecole de Ouagadougou forme aujourd’hui un groupement de fonderie en bronze d’artisanat d’art des plus célèbre, en Afrique. Elle est située à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Les différents artisans travaillent indépendemment mais se partagent le même savoir faire de père en fils. Il sont connus tant au niveau de la qualité du travail que de la créativité. Ils excèlent dans les pièces traditionnelles ou contemporaines. Leur imagination créative est sans cesse renouvelée (modèles, patines). Les différentes patines obtenues sont faites à partir de réactions chimiques et sont finies à la cire teintée.

La Galerie Arte est heureuse de représenter les meilleurs artisans de cette de cette discipline et certains des modèles suivants sont commandés et réalisés exclusivement pour la Galerie Arte.

1BH
2BH/Vendu
3BH / VENDU
4BH

Dames robes en dentelles, Gandema, Burkina Faso

Ecole de Ouagadougou

1BG

statues et objets, Sanfo, Burkina Faso

Ecole de Ouagadougou

1BSMM et 1BSGM Massaïs VENDU
2BS/VENDU
3BS
4BS/VENDU
5BS
6BS/ VENDU
8BS VENDU
9BS3/

les mamas , Sanfo, Burkina Faso

Ecole de Ouagadougou

1MSS
2MS
2SSM
6MS
10MS
11MS VENDU
9BS1 et 10BS2 les baobabs VENDUS
11BSGM et 11BSMM VENDU autruches, les plumes sont faites à partir d’un moulage de feuille de nénuphar
12BSGM / 12BSMM bleu/12BSMM / 12BSPM poissons VENDUS
13BSBLEU et 13BSBRUN , pots décoratifs art déco / POT BLEU VENDU
13BS
16BS/ VENDU
17BS/
18BS/VENDU
19BS/Couple feuille VENDU

Malobé Diop, technique du bronze à la cire perdue découpé était sénégalais. Il est issu de l’atelier de feu Makhone Diop dont il est l’un des descendants. Malobé Diop est décédé, à Dakar, en janvier 2024 à l’age de 70 ans.

FONDERIE MAKHONE DIOP ET FILS

Cheikh Makhone Diop est né en 1918 à Diourbel. Il a introduit la fonderie en bronze d’artisanat d’art au Sénégal. Ce sont essentiellement ses descendants qui travaillent le bronze dans le pays. Cheikh Marone avaitap pris le travail de sculpture en bronze au Burkina Faso.

Le premier président sénégalais L.S Senghor en avait fait son sculpteur attitré et lui commandait une bonne partie des cadeaux que le Sénégal se devait offrir à ses hôtes. Vitrine de la créativité tradi-moderne sénégalaise en matière de sculpture, le label Makhone Diop et fils véhicule l’image de la culture et de l’histoire du pays de la téranga à travers des œuvres originales.

1BM signare de St Louis
2BM VENDU ET 3BM musiciens VENDU
6BM musicien
4BM ET 5BM signares

Hyppolite, Burkina Faso

Ecole de Ouagadougou

1BHY La lectrice
2BHY La porteuse d’eau

Les dames drapées assises de Patrice Balma

Ecole de Ouagadougou

1BPAT
2BPAT
3BPAT
4BPAT

Famille à cheval, Tassir Guiré, Burkina Faso

Ecole de Ouagadougou

1BT Famille à cheval grand modèle / 4 personnages

Famille éléphants, Salfo Derme, Burkina Faso / VENDU

1BSD famille d’éléphant /PRIX Salon International Afrique de l’Ouest,Burkina Faso 2004

Galerie Arte design, chandelier CFA, réalisé par l’atelier de Malobé Diop

1BARTE CFA

Statues traditionnelles collection Bronze Royaume Ifé du 12 ème siècle, copies

ORIGINE DES BRONZE IFE

1BIFE ET 2BIFE VENDU
3BIFE ET 4BIFE panthères
5BIFE ET BIFE peignes Vendu
9BIFE VENDU
10 BIFE

Parures traditionnelles Mossi, Burkina Faso

1B COLLIER
2B COLLIER

LISTE DES PRIX

BRONZE A LA CIRE PERDUE
La sculpture concerne plusieurs matières, le bronze, l’argile, etc. Le bronze se définit comme un alliage de cuivre et de l’étain à forte proportion de cuivre. le cuivre est un métal importé à des fins d’usage précis auprès des cours royaux. a l’origine, le travail des fondeurs consistait à produire des parures pour les épouses des chefs, à couler les statuaires mortuaires.

La sculpture du bronze au Burkina Faso était autrefois réservée à certaines familles: les Touré, Dermé, les Sanfo.

Les Touré sont au Burkina Faso depuis une période qui se situe aux alentours du XVème siècle. Ils sont dispersés dans toute l’Afrique de l’Ouest. Originaires du Hombori au Mali, les Dermé sont installés au Burkina Faso depuis le XVIIIème siècle. Les Sanfo viennent de Ségou au Mali comme les Dermé. Aujourd’hui, le travail du cuivre est devenu un art populaire dont les caractères particuliers ont conféré à l’artisanat local et national, un renom qui dépasse les frontières du Burkina Faso.

Le bronze offre la particularité d’être plus dur que le cuivre. Le travail du bronze d’art implique l’acquisition de matières premières qui forment l’alliage, à savoir le cuivre, le zinc et l’étain. De nos jours, les alliages entrant dans la sculpture du bronze sont en grande partie des produits de la récupération. Il s’agit de certains moteurs, les vieux robinets, les fils de cuivre hors d’usage de la société nationale d’électricité. L’alliage le plus utilisé est le laiton. Le bronze était aussi utilisé par les Européens comme moyen de troc contre l’or et les esclaves. Ce sont ces manilles qui vont alimenter dès le XVème siècle les grands centres artistiques de l’Ouest africain tel que Ife au Nigeria et Akan à cheval entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, deux pays avec lesquels le Burkina Faso partage des frontières. Les métaux, en l’occurrence le fer, le cuivre et les alliages cuivreux principalement, ont été sculptés pour les armes de parade et pour la parure. Les procédés techniques sont essentiellement le martelage, le moulage à vif et le moulage à la cire perdue.

Le moulage à vif

Il s’agit d’une méthode techniquement employée pour la reproduction des petites pièces. Cette méthode s’applique surtout à des exemplaires calcinables à une température avoisinant 1030 degrés. La pratique de cette technique nécessite la récupération de certains petits animaux tels que les lézards, les oiseaux, les insectes ou les branchages et les feuilles. Il n’est possible de reproduire qu’un seul modèle. Les différentes étapes du procédé en question peuvent se récapituler ainsi qu’il suit:

– d’abord, l’artisanat prend la pièce à reproduire qui peut être un lézard par exemple. Il l’immobilise dans la position de reproduction désirée fixée grâce à des aiguilles ou des pointes;

– puis, la pièce est recouverte d’une couche d’argile et le canal servant à conduire l’alliage liquide pendant la coulée, encore appelé « jet » est façonné et déposé au soleil. L’argile est remise jusqu’à l’obtention d’une couche épaisse qu’il faut laisser sécher complètement;

– ensuite, le moule et son modèle seront mis au feu pendant quelques heures à une température en deçà de 200° C. Ce qui va permettre d’éliminer l’eau que contient le modèle préfabriqué, évitant ainsi les fissures. Un chauffage plus énergique sera effectué afin de carboniser complètement le prototype réalisé sous la forme d’un moule;

– enfin, intervient le refroidissement. Après, il faut évacuer la cendre, couler l’alliage et débarrasser l’argile. Ce n’est qu’en ce moment que s’obtient le modèle en bronze.

La dite technique concernée s’apparente au moulage à la cire perdue, mais avec l’unique différence qui se situe au niveau du modèle de source naturelle.

– Le moulage à la cire perdue[

La cire était autrefois acquises auprès des fabricants d’hydromiel. De nos jours, elle provient des régions à forte production de miel comme les provinces du Kénédougou dans les Cascades et du Gourma à l’Est. La cire peut-être utilisée plusieurs fois, mais sa quantité diminue par évaporation au cours du chauffage du modèle pour le décirage. Le charbon de bois est acheté auprès de détaillants de la place.

La technique de forme à la cire perdue serait d’introduction récente en Afrique de l’Ouest d’une manière générale et serait d’origine maghrébine. Elle consiste à réaliser le modèle en cire, puis le recouvrir de couches successives d’argile et le laisser sécher.

L’étape d’après consiste à chauffer le modèle ainsi recouvert et faire couler dans un récipient contenant de l’eau. Il faut procéder alors au coulage du bronze d’art qui remplacera la cire et laisser refroidir. L’opération de décrochage par la suite vise à casser le moule d’argile avec beaucoup de précaution pour extraire l’oeuvre coulée.

A la suite du décrochage, l’artisan procède à des réparations, afin d’améliorer l’aspect de l’oeuvre coulée en bouchant les trous ou en effectuant des soudures. L’étape de la ciselure renvoie à un ensemble d’opérations visant à parfaire la peau de l’oeuvre ainsi réalisée et à dissimuler les parties soudées. La patine concerne la mise en couleur de l’oeuvre. Avec le bronze à la cire perdue, d’innombrables bracelets, bagues, colliers et statuettes longtemps commandés par la cours des empereurs, sortent des ateliers familiaux.
Texte de Joseph Sissao

Le métal en fusion vient remplacer, en le faisant fondre, un modèle en cire placé dans un moule. Cette méthode est connue à travers le monde depuis le IVe millénaire avant J.C.