Exposition Société Générale 2023/2024

« CARTE BLANCHE A LA GALERIE ARTE »

La Galerie Arte présente à la Société Générale une exposition collective d’oeuvres de peintres qu’elle représente en permanence. Leurs tableaux, qu’ils soient abstraits ou semi figuratifs, traduisent tous une inspiration ou une émotion revélée en résonnance avec la vie au Sénégal.

LISTE DE PRIX

ATOUKAR

Atoukart (ou appelé quelquefois Atouka) est un peintre autodidacte d’origine casamançaise né en 1981 à Pikine, au Sénégal. Il s’est formé à la peinture en fréauentant l’atelier de l’artiste Khalifa Guèye de 1994 à 2014.

Ses dessins, ses cartons ont quelquefois servi de base à la création des tapisseries de Thiès (Manufactures de Thiès).

Sa peinture fluide est empreinte d’un certain mysticisme. Les baobabs, emblèmes du Sénégal, semblent être habités de vies invisibles comme le veut la légende locale. Les personnages sont souvent majestueux mais indéfinissables et semblent souvent occupés à des rituels secrets.

Expositions :

1997 : Art Village, Nancy, France

2000 : Exposition échange entre la Mairie de Diamaguène et association française « Nancy Dakar », Nancy

2011 : exposition à Diamaguène dans le cadre du FESMAN (Festival des Arts Nègres), Dakar

2016 : Exposition par Eiffage, Dakar

2017 et 2018 : Partcours à Keur Massar

2019 : Exposition au centre culturel Blaise Senghor

2019

: exposition au salon National des Arts Visuels du Sénégal, Dakar

2021 : Exposition à la Galerie Arte, Saly

2021 : Exposition à la Galerie Arte de Dakar

2022/ 2023 : Exposition collective à Galerie Arte

SOLY CISSE

Artiste incontournable sur la scène internationale de l’Art contemporain, Soly CISSÉ est né en 1969 à Dakar, au Sénégal. Il est un des artistes les plus reconnus de sa génération.

Enfant, Soly CISSÉ est fasciné par les transparences et la lumière : il s’amuse à dessiner sur les radios de son père, radiologue. Après être sorti major de sa promotion des Beaux-Arts de Dakar, en 1996, il est sélectionné pour les biennales de Sao Paulo et de Dakar en 1998, puis à celle de La Havane en 2000. 

Lorsque Soly CISSÉ peint, son pinceau révèle une grande puissance, apporte la lumière sur une histoire et libère les personnages prisonniers du fond noir. Peintures de personnages mi-hommes, mi- animaux, sculptures de totems et d’arbres imaginaires aux couleurs arc-en-ciel, séries de dessins en noir et blanc dans un univers mythique et mystique, sont autant de représentations au cœur du travail de Soly CISSÉ, effaçant les frontières entre le monde réel et imaginaire.

Admirateur de Francis Bacon et Basquiat, Soly compose une mythologie personnelle où se confondent des formes hybrides animales et humaines, des êtres improbables, des masques imaginés par l’artiste.

La puissance de ses œuvres interpelle chaque regard qui se pose sur sa toile. Ses personnages anthropomorphes se métamorphosent de toile en toile et reflètent son univers mystique en quête perpétuelle d’un monde imaginaire. Sur certaines de ses toiles on peut discerner des motifs végétaux puis, depuis peu, comme pour apaiser l’esprit, Soly nous surprend avec quelques toiles où les personnages sont absents et n’ont laissé derrière eux que la nature, des paysages fleuris.

« Ma peinture n’est pas identitaire, je n’essaie pas de représenter l’Afrique. C’est loin de mes soucis. Il y a des reflets de ma culture, c’est bien sûr inévitable, mais j’essaie d’éviter de séduire ou de traiter de sujets faciles ». Le Monde, Roxana Azimi, 12.04.2016.

 Chaque œuvre donne naissance à un nouveau monde, à de nouvelles créatures, grâce à la spontanéité et à l’improvisation. Soly CISSÉ met en évidence le mouvement en peignant au pinceau, à la main ou au couteau. Artiste infatigable à la recherche de la perfection et ne limitant jamais son inspiration, ses œuvres prennent une dimension universelle en questionnant les thèmes de l’identité, de l’exil, du fanatisme religieux et des dominations sociétales. A la croisée des cultures, le regard de l’artiste sur les sociétés et sur l’Histoire se traduit en une quête mémorielle et pousse le spectateur à une véritable confrontation identitaire, loin de « l’esprit colonialiste qui façonne encore les regards sur l’art africain » (Soly CISSÉ pour le journal Le Monde, 11/04/2016).

VINCENT ISAMBOURG

Vincent Isambourg est né dans le Nord de la France où il a suivi un cursus en arts plastiques. Il partage son temps entre la France et le Sénégal.

Souvent exposée en Europe et en Afrique, sa peinture est figurative. Il peint à l’huile sur toile.

Vincent est surtout connu pour la représentation humaine. Ses visages semblent narrer des histoires de rencontres éphémères et sont teintés des paradoxes propres aux relations et aux regards posés sur l’être humain. Ses portraits, principalement de femmes africaines, puisent leur source à la fois dans le réel ou dans l’imaginaire de l’artiste et c’est dans l’évanescence du souvenir que se construisent les personnages.

Vincent aborde une nouvelle thématique autour de la végétation après une retraite artistique dans le Sine Saloum. Celui ci magnifie sa technique ; sa palette et ses touches amples de couleurs vives, parfois raturées ou effacées sont le reflet des émotions intérieures quand l’âme touche à l’essentiel et se dépouille du matériel. Se confondent et s’entremêlent sur la toile visages et paysages. Il est ainsi quelquefois difficile de les dissocier et cette symbiose sacrée nous rappelle que l’humain est indissociable de la nature.

YVES GUSELLA

L’artiste franco-italien, depuis son installation au Sénégal, s’adonne à une renaissance artistique, un retour à un idéal que l’on perçoit explicitement dans ses œuvres.« La couleur, la lumière, la vie : ce fut le choc ! Tel a été mon premier contact avec le Sénégal ».

Yves peint dans un style post-impressionniste et honore, à travers son art, son pays d’adoption, le Sénégal. Ses touches de peinture à l’huile appliquées au couteau sur la toîle font rejaillir une multitude d’émotions colorées qu’on perçoit à travers des scènes de la vie quotidienne, des situations, des postures éphémères, des émois de personnes qu’il rencontre au quotidien ainsi que des lieux où il se rend souvent comme Guet Ndar (Saint-Louis), la forêt de Bandia et la brousse.

« Le soleil omniprésent, les scènes de la vie quotidienne, la pêche, l’élégance des femmes, l’agitation permanente exacerbent toujours ma sensibilité. De ces scènes, je garde des impressions. J’essaie de les restituer sur ma toile où la couleur témoigne de l’aspect positif de ce pays en devenir.»

IBOU DIAGNE

Ibou Diagne, artiste autodidacte né en 1979, a fréquenté l’atelier du professeur plasticien Daouda Ndiaye. Il a exposé pour la première en 2001 au centre culturel Blaise Senghor avant d’enchaîner les expositions à Dakar, à Bondues en France et au Cap-Vert . Il encadre bénévolement des jeunes désireux de s’initier à la peinture ainsi que des personnes en réinsertion sociale à Rufisque. Il aime ainsi transmettre en pleine gratitude ce qu’on lui a transmis

A travers sa démarche artistique, il porte un regard toujours bienveillant sur la société. De ses touches de couleurs chatoyantes inspirées par les grands maîtres de l’impressionnisme, il représente la foule et magnifie le travail des femmes au marché, aux champs. La préoccupation d’Ibou Diagne est de fixer une vision fugitive de la réalité changeante qui se traduit par sa technique picturale : la juxtaposition des couleurs complémentaires et les couches épaisses de peintures. Ce n’est plus le dessin et le contour qui donnent forme et volume aux choses mais la juxtaposition de touches de couleur.

FODE SIDIBE

Fodé Sidibé est un peintre Casamançais de 43 ans, mieux connu à l’étranger qu’au Sénégal jusqu’en 2020.  Il fait désormais partie des jeunes talents prometteurs au Sénégal.

Entre 2000 et 2012 il a partagé son temps entre la France et son pays. Il y a été invité régulièrement dans différentes villes du sud de la France pour participer à des résidences d’artistes et des expositions. La galerie Arte a découvert le talent de cet artiste et l’expose désormais régulièrement.

L’artiste voyage dans le temps en se remémorant les contes d’Amadou Koumba, écrits par le poète Birago Diop. Les contes lus par Mame Boye, sa grand-mère, le soir le fascinent encore jusqu’à ce jour. Lorsqu’il avait 7 ans, nourri par ces récits, Fodé a commencé à dessiner. Depuis, il n’a jamais cessé puis s’est tourné vers la peinture. C’est un artiste autodidacte qui s’est formé auprès de ses professeurs au lycée et également dans les ateliers d’autres artistes reconnus.

Il retranscrit à merveille, sur la toile, les contes de son enfance, ces légendes au bestiaire fantastique, souvent anthropomorphe, qui bercent son imaginaire sont ici peintres dans un environnement végétal pour se marier au thème du « Jardin extraordinaire ». Ses dernières peintures  présentées ici se déclinent sur un nouveau style pointilliste qui fait jaillir les couleurs vives de sa palette.

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