Ecole de Ouagadougou.
L’Ecole de Ouagadougou forme aujourd’hui un groupement de fonderie en bronze d’artisanat d’art des plus célèbre, en Afrique. Elle est située à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Les différents artisans travaillent indépendemment mais se partagent le même savoir faire de père en fils. Il sont connus tant au niveau de la qualité du travail que de la créativité. Ils excèlent dans les pièces traditionnelles ou contemporaines. Leur imagination créative est sans cesse renouvelée (modèles, patines). Les différentes patines obtenues sont faites à partir de réactions chimiques et sont finies à la cire teintée.
La Galerie Arte est heureuse de représenter les meilleurs artisans de cette de cette discipline et certains des modèles suivants sont commandés et réalisés exclusivement pour la Galerie Arte.
Sanfo
Inspiration d’ici et d’ailleurs
Cheval Grec antique. existe en 3 tailles
GM : L 32 X P 6 X H 28 . 2,1 KG. 350 000 FCFA. 534 EUROS VENDU
MM : L 24 X P 5 X H 21. 1 KG . 250 000 FCFA. 381 EUROS / VENDU
PM : L 21 X P 5 X H 21. 1 KG. 150 000 FCFA. 229 EUROS
Hérisson Art déco, inspiration Walter Bosse, existe en 3 tailles
GM : L 24 X P 15 X H 17 . 4 KG . 325 000 FCFA / 495 Euros
MM : L 18 X P 11 X H 13 . 2 KG . 200 000 FCFA / 305 Euros
PM : L 13 X P 11 X H 11 . 1,9 KG . 150 000 FCFA / 229 Euros
GM : L 14 X P 15 X H 40 . 2 KG . 225 000 FCFA / 274 Euros
MM : L 11 X P 17 X H 35 . 2 KG. 180 000 FCFA / 274 Euros
PM : L 10 X P 15 X H 32 . 1,5 KG 140 000 FCFA / 213 Euros
Calaos, existe en 4 tailles
Les Sisters, Hamidou Ouedraogo,
Hamidou était un jeune Artiste talentueux qui a fait plusieurs expositions à Paris. Il est décédé en janvier 2025. Burkina Faso.
Dames robes en dentelles, Gandema, Burkina Faso
Ecole de Ouagadougou
statues et objets, Sanfo, Burkina Faso
Ecole de Ouagadougou
les mamas , Sanfo, Burkina Faso
Ecole de Ouagadougou







HYPPOLITE OUEDRAOGO
Ecole de Ouagadougou
DAMES DRAPEES DE PATRICE BALMA
Ecole de Ouagadougou
FAMILLE A CHEVAL D’IBRAHIM GUIRE
Exite en GM et en PM
Ecole de Ouagadougou
Ibrahima Guiré a hérité de son père de ce style de sculpture, épurée et stylisée. Le cheval au Burkina Faso répond à une tradition remontant à l’époque médiévale, forte chez les Mossis qui furent des utilisateurs de la cavalerie,





FAMILLE ELEPHANT DE SALFO DJERME
1ER prix du Salon International Afrique de l’Ouest, Burkina Faso 2004

FCFA COMMANDE SPECIALE DE GALERIE ARTE
DAMES ELEGANTES DE AGANDEMA
A.Gandéma est un des plus grands artistes bronziers du Burkina Faso. Ses statues reflètent la grâce féminine africaine dans toute sa splendeur. Les bronzes sont réalisées par la traditionnelle méthode de la cire perdue, ce qui fait de chaque pièce, une pièce unique. Ce sont ici la 3 -ème édition de ces statues. Les patines réalisées avec des cires ont été commandées spécialement par la Galerie Arte.
Maléna avec collier . L 20 X P 24 X X H 45 . 4 kg. 325 000 FCFA. 495 euros
Maléna avec écharpe . L 17 X P 18 X X H 45 . 3,5 kg. 325 000 FCFA. 495 euros
Maléna assise en tailleur / L 19 X H 25 X P 20 . 2, 9 kg. 280 000 fcfa. 427 euros VENDU
BRONZE IFE
Statues traditionnelles collection Bronze Royaume Ifé du 12 ème siècle, copies
BRONZE IFE,
réalisés à la main selon la technique de la cire perdue, est typique du Royaume d’Ifé du Nigéria (Ancien Bénin) du 12 ème au 15 ème siècle. Ces têtes représentent le Roi et la Reine.
Les autres statues (panthères, guerriers etc) étaient réservées à l’usage exclusif des habitants du Palais Royal de Bénin City et, le plus souvent, placées sur des autels consacrés par chaque nouvel Oba (Roi)
Parures traditionnelles Mossi, Burkina Faso


BRONZE A LA CIRE PERDUE
La sculpture concerne plusieurs matières, le bronze, l’argile, etc. Le bronze se définit comme un alliage de cuivre et de l’étain à forte proportion de cuivre. le cuivre est un métal importé à des fins d’usage précis auprès des cours royaux. a l’origine, le travail des fondeurs consistait à produire des parures pour les épouses des chefs, à couler les statuaires mortuaires.
La sculpture du bronze au Burkina Faso était autrefois réservée à certaines familles: les Touré, Dermé, les Sanfo.
Les Touré sont au Burkina Faso depuis une période qui se situe aux alentours du XVème siècle. Ils sont dispersés dans toute l’Afrique de l’Ouest. Originaires du Hombori au Mali, les Dermé sont installés au Burkina Faso depuis le XVIIIème siècle. Les Sanfo viennent de Ségou au Mali comme les Dermé. Aujourd’hui, le travail du cuivre est devenu un art populaire dont les caractères particuliers ont conféré à l’artisanat local et national, un renom qui dépasse les frontières du Burkina Faso.
Le bronze offre la particularité d’être plus dur que le cuivre. Le travail du bronze d’art implique l’acquisition de matières premières qui forment l’alliage, à savoir le cuivre, le zinc et l’étain. De nos jours, les alliages entrant dans la sculpture du bronze sont en grande partie des produits de la récupération. Il s’agit de certains moteurs, les vieux robinets, les fils de cuivre hors d’usage de la société nationale d’électricité. L’alliage le plus utilisé est le laiton. Le bronze était aussi utilisé par les Européens comme moyen de troc contre l’or et les esclaves. Ce sont ces manilles qui vont alimenter dès le XVème siècle les grands centres artistiques de l’Ouest africain tel que Ife au Nigeria et Akan à cheval entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, deux pays avec lesquels le Burkina Faso partage des frontières. Les métaux, en l’occurrence le fer, le cuivre et les alliages cuivreux principalement, ont été sculptés pour les armes de parade et pour la parure. Les procédés techniques sont essentiellement le martelage, le moulage à vif et le moulage à la cire perdue.
Le moulage à vif
Il s’agit d’une méthode techniquement employée pour la reproduction des petites pièces. Cette méthode s’applique surtout à des exemplaires calcinables à une température avoisinant 1030 degrés. La pratique de cette technique nécessite la récupération de certains petits animaux tels que les lézards, les oiseaux, les insectes ou les branchages et les feuilles. Il n’est possible de reproduire qu’un seul modèle. Les différentes étapes du procédé en question peuvent se récapituler ainsi qu’il suit:
– d’abord, l’artisanat prend la pièce à reproduire qui peut être un lézard par exemple. Il l’immobilise dans la position de reproduction désirée fixée grâce à des aiguilles ou des pointes;
– puis, la pièce est recouverte d’une couche d’argile et le canal servant à conduire l’alliage liquide pendant la coulée, encore appelé « jet » est façonné et déposé au soleil. L’argile est remise jusqu’à l’obtention d’une couche épaisse qu’il faut laisser sécher complètement;
– ensuite, le moule et son modèle seront mis au feu pendant quelques heures à une température en deçà de 200° C. Ce qui va permettre d’éliminer l’eau que contient le modèle préfabriqué, évitant ainsi les fissures. Un chauffage plus énergique sera effectué afin de carboniser complètement le prototype réalisé sous la forme d’un moule;
– enfin, intervient le refroidissement. Après, il faut évacuer la cendre, couler l’alliage et débarrasser l’argile. Ce n’est qu’en ce moment que s’obtient le modèle en bronze.
La dite technique concernée s’apparente au moulage à la cire perdue, mais avec l’unique différence qui se situe au niveau du modèle de source naturelle.
– Le moulage à la cire perdue[
La cire était autrefois acquises auprès des fabricants d’hydromiel. De nos jours, elle provient des régions à forte production de miel comme les provinces du Kénédougou dans les Cascades et du Gourma à l’Est. La cire peut-être utilisée plusieurs fois, mais sa quantité diminue par évaporation au cours du chauffage du modèle pour le décirage. Le charbon de bois est acheté auprès de détaillants de la place.
La technique de forme à la cire perdue serait d’introduction récente en Afrique de l’Ouest d’une manière générale et serait d’origine maghrébine. Elle consiste à réaliser le modèle en cire, puis le recouvrir de couches successives d’argile et le laisser sécher.
L’étape d’après consiste à chauffer le modèle ainsi recouvert et faire couler dans un récipient contenant de l’eau. Il faut procéder alors au coulage du bronze d’art qui remplacera la cire et laisser refroidir. L’opération de décrochage par la suite vise à casser le moule d’argile avec beaucoup de précaution pour extraire l’oeuvre coulée.
A la suite du décrochage, l’artisan procède à des réparations, afin d’améliorer l’aspect de l’oeuvre coulée en bouchant les trous ou en effectuant des soudures. L’étape de la ciselure renvoie à un ensemble d’opérations visant à parfaire la peau de l’oeuvre ainsi réalisée et à dissimuler les parties soudées. La patine concerne la mise en couleur de l’oeuvre. Avec le bronze à la cire perdue, d’innombrables bracelets, bagues, colliers et statuettes longtemps commandés par la cours des empereurs, sortent des ateliers familiaux.
Texte de Joseph Sissao
Le métal en fusion vient remplacer, en le faisant fondre, un modèle en cire placé dans un moule. Cette méthode est connue à travers le monde depuis le IVe millénaire avant J.C.








































