METAMORPHOSES, SOLY EN SOLO
Les oeuvres de Soly Cissé sont toujours disponibles à la Galerie Arte, sur demande
PEINTURES ACRYLIQUES SUR TOILE


















DESSINS
Soly Cissé nous dévoile ici ses dernières séries inédites, dessins réalisés spécialement pour cette exposition
FUSAIN SUR PAPIER CANSON NOIR 42 x 29,7































DESSIN SUR PAPIER, FUSAIN ET SANGUINE 36,5 X 39.










Pour la 10 ème édition du Partcours, la galerie ARTE a choisi d’exposer un artiste qui n’est plus à présenter : Soly Cissé en Solo. Il nous revient à travers son exposition « Soly en Solo, Métamorphose ».
La puissance de ses œuvres interpelle chaque regard qui se pose sur sa toile. Ses personnages anthropomorphes se métamorphosent de toile en toile et reflètent son univers mystique en quête perpétuelle d’un monde imaginaire. Sur certaines de ses toiles on peu discerner des motifs végétaux puis, depuis peu, comme pour apaiser l’esprit, Soly nous surprend avec quelques toiles où les personnages sont absents et n’ont laissé derrière eux que la nature, des paysages fleuris.
« Ma peinture n’est pas identitaire, je n’essaie pas de représenter l’Afrique. C’est loin de mes soucis. Il y a des reflets de ma culture, c’est bien sûr inévitable, mais j’essaie d’éviter de séduire ou de traiter de sujets faciles ».
Le Monde, Roxana Azimi, 12.04.2016.
LES DESSINS :
À regarder l’œuvre de Soly Cissé on dirait être en présence d’ un élan ancestral. Si ses peintures expriment toute une force à elles mêmes, puisant à un dynamisme onirique perdu dans le temps et, à la fois, actualisé et plongé dans le présent, ses fusains nous renvoient à une dimension primordiale.
C’est l’être humain dans son essence, soit-il masculin ou féminin, à être mis en discussion.
Son trait nous fait penser aux dessins de Michel Ange, aux muscles tendus et à l’intensité de ses sujets. Mais Soly Cissé semble aussi s’inspirer du dualisme de William Blake et à ses recherches. Et ses figures qui ressortent, douées d’ailes à la forme de feuillage, semblent remettre l’homme à sa place, sur cette ligne délicate de l’entre- deux: créature sans freins, mais en détresse et, à la fois, capable quand même de resurgir et de réinventer sa nouvelle nature.
Antonella Chuisa, novembre 2021
Davanti alle opere di Soly Visse’ ci si sente in presenza di uno slancio primordiale.
Se i suoi acrilici esprimono un forza assolutamente riconoscibile, originata da un dinamismo onirico che rimane ancorato al presente, i suoi gessi e i suoi carboncini ci riportano a una dimensione primordiale.
Qui è l’essere umano in se’ nella sua entità a essere messo in discussione, maschio o femmina che sia.
Il suo tratto ci fa pensare agli studi e ai disegni michelangioleschi, ricorda quei muscoli tesi nello sforzo e nella foga, la tensione e l’intensità dei suoi soggetti.
Ma Soly Coisse’ sembra anche trarre ispirazione dalla lezione di William Blake e dal suo dualismo.
Quelle figure che si stagliano sullo sfondo nero, dotate di ali dalle sembianze di foglie, sembrano riportare l’uomo alla sua condizione primitiva, al posto che gli compete:in equilibrio sulla linea fragile tesa fra due opposti. E così, creatura senza freni, forte ma sofferente, trova la capacità di risorgere e di reinventare la sua nuova, naturale identità.
Antonella Chuisa, novembre 2021